Odal ou Ōþalan ou Ōthalan (alternativement Ōþala/Ōthala ou Ōþila(n)/Ōthila(n), selon la transcription et la reconstruction du mot) est la 24e et dernière rune du futhark et la huitième de la famille de tīwaz.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la rune Ōþalan modifiée avec un empattement fut utilisée en Allemagne par les 7e division SS de volontaires de montagne Prinz Eugen et 23e division SS de volontaires néerlandais, le Bureau pour la race et le peuplement (RuSHA), le Volksverwering, ainsi que, inversée, par le parti collaborationniste français RNP (Rassemblement national populaire).
La rune Odal est devenue une des signes les plus courants chez les suprémacistes blancs. Elle fait partie d’une série de symboles récupérés par les néo-nazis et militants d’extrême droite qui sont en rupture avec le courant judéo-chrétien et qui embrassent l’idéologie volkisch, donc néo-païenne pour des questions raciales. La rune d’Odal est identifiée chez l’extrême droite française à partir des années 60 dans la FANE (Fédération d’action nationale et européenne) (voir FANE), et puis le GRECE (Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne) qui va (re)populariser la culture celtique. Aujourd’hui, depuis les néo-nazis aux hooligans (Bad Gones 1987), les runes sont utilisées globalement par la fachosphère. À Montpellier, des dizaines de runes étaient écrites à la bombe sur les murs et par terre dans la ville.
Aujourd’hui, des néo-nazis aux hooligans (Bad Gones 1987), les runes sont utilisées globalement par la fachosphère. À Montpellier, des dizaines de runes étaient écrites à la bombe sur les murs et par terre dans la ville.
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