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"Deus Vult" a été récupéré par les néofascistes, notamment le groupuscule Deus Vult (Reconquête Française) connecté à Civitas, contre les Musulmans et Juifs d'Europe, exprimé à travers des tags racistes, islamophobes et antisémites, qui a progressivement infiltré la culture fasciste. Il est devenu un cri de ralliement chez les fascistes, sa signification opposant un "nous" (Occident chrétien) à un "eux" (l'islam, les Juifs, l'immigration). Au fil du temps, ce slogan a été adopté par plusieurs groupes néofascistes pour promouvoir des idées discriminatoires, incluant la misogynie et la LGBTphobie.

Plusieurs inscriptions à connotation raciste et catholique intégriste, dont un « Deus Vult », ont été découvertes le mardi 1er mars 2016 sur les murs du campus de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de Limoges. De même, en 2021, dans le Doubs, sur le pont de Brognard, et le 7 janvier 2022, Damien Delbassée, militant de Reconquête, arbore une inscription en lettres gothiques sur sa joue droite : “Deus Vult”. Également en 2022, le journal Streetpress publie un article sur un militaire, également membre de Rempart, qui collait pour Eric Zemmour, notamment devant sa caserne du 152e régiment d’infanterie de Colmar et diffusait des photos légendées : « Deus Vult », « Vive le Roy » ou « Paris est nationaliste ». Sur un autre article publié en 2023, un autre militaire néonazi, Lukas C., publie sur les réseaux sociaux des photos avec le slogan « Deus Vult ».

En 2024, lors du meeting de Jordan Bardella à Lécluse, dans le Nord, deux militants fascistes portent des t-shirts "Deus Vult".