
Usage : Extrême droite
- Islamophobie
- Nationalisme
- Homophobie
- Transphobie
- Misogynie
- Intégrisme
- Ethno-différentialisme
- Racisme/Xénophobie
Némésis est une déesse de la mythologie grecque. Son nom est porté par le collectif pseudo-féministe d’extrême droite créé à Paris en 2019, suite à la proposition de Marlène Schiappa d’expulser les agresseurs sexuels de nationalité étrangère. Le personnage sur leur logo est Frigga, une déesse nordique.
Le collectif fémonationaliste, se fait remarquer pour ses actions et son discours xénophobe, raciste, anti-islam, anti-immigration et opposé à la transidentité. Reçu favorablement à l’extrême droite, il est désavoué et très critiqué par plusieurs collectifs féministes et par des sociologues pour son instrumentalisation des thèmes féministes à des fins réactionnaires.
Les « féministes identitaires » ou “fémonationalistes” de Némésis existent à travers des actions “entristes” radicales dans l’espace public. L’anti-migration, leur cheval de bataille, a déclenché une enquête juridique pour « provocation à la haine raciale » (10/2022), suite au signalement auprès du procureur de la République de Paris porté par l’association SOS Racisme (Voir Phrases/No rapefugees).
Le 19 novembre 2022, des militantes de Némésis ont lancé une action de sabotage en s’infiltrant dans le cortège féministe de NousToutes à Paris. Elles étaient revêtues de hijabs et ont déployé des pancartes détournant des slogans féministes pour réclamer le port de la burqa ou revendiquer l’oxymore de “féministes et islamistes”. En septembre 2023, après avoir déployé une banderole raciste, les militants de Némésis ont été placés en garde à vue, et la maire Martine Aubry a porté plainte contre le collectif pour incitation à la haine raciale.