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Illustration de François Duprat

Usage : Extrême droite

Idéologies :
  • Nationalisme
  • Racisme/Xénophobie
  • Ethno-différentialisme
  • Intégrisme
  • Antisémitisme

Enseignant, écrivain et militant politique, il a été emprisonné à la fin des années 1950 pour avoir participé à la création d’une cellule de l’OAS à Toulouse. Il a joué un rôle significatif dans la formation du Front National et est souvent considéré comme l’inventeur de cette formation politique où il a eu un impact notable sur la propagande et la stratégie du parti.

Assassiné mystérieusement en 1978 à la voiture piégée, Duprat était une personnalité controversée, connue pour ses idées néofascistes et négationnistes, et son influence dans les milieux d’extrême droite et les partis politiques dont il a été membres, tels que Jeune Nation (1958), le Parti nationaliste (1958-1959), Occident (jusqu’en 1967), Ordre nouveau (1970-1973), et enfin le Front National de 1972 jusqu’à son exclusion en 1973, et sa réintégration en 1974 jusqu’à sa mort, a contribué à sa « légende » dans les milieux identitaires et néofascistes. Duprat a également été impliqué dans la publication de littérature néonazie et antisémite, contribuant ainsi à la dissémination de ces idéologies.

Les écrits et l’idéologie de Duprat continuent d’influencer les mouvements d’extrême droite et néonazis. Considéré comme un martyr par certains groupes après son assassinat en 1978, il est souvent cité comme une référence idéologique dans ces milieux. L’effigie de FD est utilisée par les militants de Lyon populaire pour créer le Cercle FD, qui existe depuis quelques années et sert de plateforme pour organiser des conférences et des discussions entre militants lyonnais, mais aussi avec d’autres groupuscules comme Red Angers ou l’Academia Christiana, comme le démontre leur dernier “Forum de l’implantation locale”. Le Cercle FD sert également de plateforme numérique (via Telegram, Twitter, etc.) pour diffuser de la littérature fasciste. Chaque 3 mars, date de la mort de François Duprat, les groupuscules de l’extrême droite radicale, dont les néonazis de La Cagoule, graffitent et réalisent des collages sur les murs en l’honneur de ce fasciste.