La croix gammée, ou Svastika, est un symbole ancien que l’on trouve dans de nombreuses cultures au moins depuis 5 000 ans avant qu’Adolf Hitler ne la mette au cœur du drapeau nazi. Adolf Hitler a conçu le drapeau nazi en 1920. Il y incorpore la croix gammée et les trois couleurs du drapeau de l’Allemagne impériale (rouge, noir, blanc).
Aujourd’hui, la croix gammée est encore utilisée par des néo-nazis, sa présence encourage la haine, le racisme et le nationalisme. Depuis les années 2000, plus d’une dizaine de cimetières juifs ont été profanés en France, de même que des mosquées et des lieux privés tels que des magasins. L’image de Simone Veil a été profanée plusieurs fois en raison de sa judéité. Parmi les néo-nazis, d’autres variantes de la croix gammée ont été créées pour éviter une identification trop facile, comme le montrent les images ci-dessus. En 2023 seulement, plus d’une vingtaine de cas ont été rapportés dans la presse, concernant des croix nazies découvertes dans les locaux de partis politiques et d’associations de gauche.
Mars 2020, un fonctionnaire de la Direction Régionale de la Police Judiciaire de la Préfecture de Paris fait une embarassante découverte. Aussi appelée M34, le Bergmütze fut portée par plusieurs forces armées germanophones. Au contraire des Bergmütze prisées par la Wehrmacht, la casquette photographiée dans le bureau de la DRPJ Paris est en réalité une réplique de la casquette originale utilisée par la Waffen-SS, comme l’atteste la présence des deux insignes des Schutzstaffel : l’aigle impérial du Troisième Reich (Parteiadler/Reichsadler) et l’insigne de la tête-de-mort (la totenkopf).
Depuis 2021, une filière de néo-nazis s’investissant au sein de l’armée française a été mise en lumière.