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Les tours de cou, ou skull gaiters en anglais, semblent être issus d’une culture guerrière dans laquelle la tête de mort occupe une place centrale. Ce motif a notamment été utilisé par les militaires, en particulier durant la Seconde Guerre mondiale. Les skull gaiters sont également portés par les motards qu’ils soient ou non affiliés à des mouvances fascistes et, plus récemment, par certaines forces militaires occidentales lors de leurs interventions au Proche-Orient.
La tête de mort reste un symbole populaire, utilisé dans des contextes variés. On la retrouve par exemple au Mexique, lors de la fête des morts (Día de los Muertos), où elle évoque la mémoire des défunts. Dans d’autres contextes, notamment militaires, elle sert à intimider : elle annonce aux ennemis que l’armée qui la brandit prévoit sa victoire sans craindre la mort — ni la sienne, ni celle d’autrui.
À partir des années 2000, l’usage de la tête de mort se diffuse au-delà des milieux militaires. Elle est reprise au sein de certains groupes d’extrême droite, puis dans des services de police, notamment aux États-Unis. Le phénomène s’exporte en Europe autour de 2010, et les premières photographies de policiers français arborant des tours de cou à tête de mort datent de 2014, à Nantes. Depuis, de nombreuses images documentent l’usage répété de ce type d’accessoire par des membres des forces de l’ordre.
Lors de plusieurs actions violentes ou mises en scène médiatiques organisées par des groupes d’extrême droite, des tours de cou à motif de tête de mort ont été identifiés parmi les accessoires portés par leurs militants.
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