Retour à la catégorie Animaux Toile d’araignée

Cependant, dans le cadre de l’analyse des symboles haineux utilisés par les militants d’extrême droite et les néonazis, la toile d’araignée prend un tout autre sens. Elle est notamment liée à des skinheads suprémacistes comme Thomas Gibison ou James Burmeister, qui ont assassiné des personnes issues de minorités racisées dans les années 1990, dans le but explicite de “mériter” ce tatouage, considéré dans certains cercles comme une distinction suprémaciste.

Dans ce contexte, la toile d’araignée devient un insigne d’honneur raciste, marquant l’implication dans des violences raciales ou l’adhésion à des idéologies xénophobes, homophobes, transphobes, ou encore anti-antifascistes. Le tatouage peut aussi servir de marqueur d’appartenance à un gang ou groupe (RAC/NSBM), voire comme symbole de « virilité », au sein d’un groupe fasciste ou néonazi.

En 2024, près de 300 néonazis débarquent dans la Meuse pour participer à un tournoi de MMA organisé par le groupe néonazi Hammerskins Lorraine. Parmi les participants, où la symbologie nazie ne manquait pas, plusieurs dizaines de militants arboraient des tatouages en forme de toile d’araignée.

Il convient néanmoins de noter que ce tatouage n’est pas exclusivement associé à l’extrême droite. Il est également utilisé dans certains mouvements de gauche ou par des skinheads antiracistes (redskins, SHARP — Skinheads Against Racial Prejudice), où il conserve des connotations ouvrières ou subculturelles non haineuses. Ce symbole doit donc être interprété avec prudence et dans son contexte.

ATTENTION, ce symbole est également utilisé par des mouvements de gauche. Veuillez lire : À propos .